Informations françaises: les Marseillais émus par la disparition de leur maire #France

Informations-francaises-les-Marseillais-emus-par-la-disparition-de-leur

les Marseillais émus par la disparition de leur maire annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le

Dans le cadre de notre mandat de vous alerter, nous publions ci-dessous un post vu sur le web ce jour. La thématique est «Actualité française».

A lire sur Le Point – Toute l’info en continu, l’article ci-dessous

Signature .

Date et heure de la réception de la dépéche sur notre fil d’info:

Date et heure de publication sur internet:

Titre exacte donné par le journal était: les Marseillais émus par la disparition de leur maire

Information et contenu publiés :


Sous les balcons de l’hôtel de Ville de Marseille, où les drapeaux ont été mis en berne et un registre de condoléances ouvert en cette fin d’après-midi, Maurice et Henriette essuient un regard humide. « Le maire, c’est une partie de notre vie, même si on aime bien le petit Payan. Pour nous, le maire, c’était Jean-Claude », raconte ce couple de traiteurs à la retraite. « Il nous est arrivé de le servir pour des réceptions. On l’aimait bien, il avait toujours un mot gentil », se souvient Henriette.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l’adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Ils ne sont pas si nombreux à s’approcher des lieux où Jean-Claude Gaudin, décédé d’un arrêt cardiaque ce lundi matin de Pentecôte dans sa maison de Saint-Zacharie (Var), a tenu les rênes de la cité pendant vingt-cinq. Le maire actuel, Benoît Payan qui lui rendait parfois visite dans la maison de Mazargues où son prédécesseur est né, dans les quartiers sud de la ville, n’est pas là. Il est parti lui rendre hommage à Saint-Zacharie. « Son départ me peine infiniment, il paraissait insubmersible, il manquera à cette ville, sa trace restera », écrivait-il juste avant de se rendre dans le Var.

Jean-Claude Gaudin, chaleureux et simple

Sur le Vieux-Port, où les touristes flânent sous un ciel gris, il faut plus se tourner vers les personnes d’un certain âge pour allumer des lueurs dans les regards. Mais, peu, encore, sont au courant. « Vous me l’apprenez et c’est bien triste, s’arrête Mireille Canossa, assistante maternelle à la retraite. Je me souviens de lui un jour sur le quai. Il était dans la voiture, il avait la fenêtre ouverte et demandait à ceux qui le reconnaissaient comment ça allait, un peu comme si on était de la famille. J’aimais bien sa simplicité, c’était quelqu’un de chaleureux, il dégageait beaucoup de sympathie ».

À LIRE AUSSI Jean-Claude Gaudin, le dernier des géants

Un peu plus loin sous les arcades, Delphine Roux, la patronne de « Madie les Galinettes », où Jean-Claude Gaudin avait sa table ronde, lorgnant sur les souris d’agneau, ne cache pas tristesse. « Il est venu manger il y a un mois et demi, indique-t-elle. Je l’appelais régulièrement. Je retiens de lui un homme généreux, humain qui prenait des nouvelles des enfants et leur amenait des livres. Il se rappelait le prénom de chacun, passait en cuisine dire bonjour. Il était un amoureux de la vie et de Marseille ». Elle s’arrête un instant, sourit en se souvenant du personnage, des anecdotes qu’il véhiculait. « Un jour, alors qu’il déjeunait vite avec monseigneur Aveline avant d’aller voir un match de rugby au Vélodrome, arrive Jean-Luc Mélenchon qui l’interpelle. Ils se respectaient. Mais au moment où monsieur Mélenchon lui demande quelque chose, le maire se tourne vers Mgr Aveline et lui dit « Oh, attendez, avant qu’il se confesse à moi, il va falloir que vous l’exorcisiez ! » » Grand éclat de rire.

La visite du pape François, une consécration

Grand gourmand, l’ancien sénateur qui s’entretenait régulièrement au téléphone avec Gérard Larcher et son ami Hubert Falco, l’ancien maire de Toulon, n’a pas laissé que des souvenirs dans les restaurants marseillais, même s’il avait ses habitudes à quelques tables de la corniche. Ce fils unique d’un maçon et d’une femme de ménage qui n’avait pas d’enfants, avait fait de la politique sa famille d’adoption. Il partageait ses confidences et sa vie entre les ruelles tortueuses de la droite et du centre, tout en s’offrant des chemins plus éclairés au sein de la religion catholique.

À LIRE AUSSI Jean-Claude Gaudin est mort : ses dernières confidences au « Point »

Lui qui avait des liens avec l’Opus Dei partageait volontiers sa table avec Georges Pontier, l’ancien évêque qui lui envoyait quelques foies gras depuis le Sud-Ouest où il est retourné. Le cardinal Aveline, lui, se souvient « d’un ami toujours fidèle. Derrière cette vie consacrée à la chose publique, aux heurs et malheurs de la vie politique, nous nous souvenons de l’homme de cœur et de l’amoureux de sa chère ville de Marseille ». Au palais du Pharo où il avait un bureau, Jean-Claude Gaudin s’occupait de Marseille Espérance, une association œcuménique rassemblant des représentants de toutes les religions. « Cela me permettait de garder un contact avec les rumeurs de la ville, nous glissait-il. Mais tout le monde sait que je suis aspergé d’eau bénite ». La venue du pape François, en septembre 2023 à Marseille, a résonné comme une consécration. « Je ne dirais pas que je peux mourir tranquille après sa visite, mais il y a un peu de cela quand même », nous confiait-il.

Une page de la ville se tourne

Pendant que se multiplient les hommages politiques, une simple rose assortie d’un « merci Jean-Claude » a été déposée sur la poignée de la porte de sa maison, dans le quartier de Mazargues au sud de la ville. Tout près du cimetière où il sera inhumé, non loin de la tombe de Bernard Tapie, après un office à la cathédrale de la Major. De nombreuses personnalités y sont attendues, ainsi que la multitude marseillaise. « Il était le père de tous les Marseillais, souligne Philippe Korcia, président de l’Union patronale départementale. Pour le monde économique, il était grâce à son extraordinaire réseau, un facilitateur incontestable. Aujourd’hui, une page de l’histoire de notre ville se tourne ».

À LIRE AUSSI Visite du pape : pourquoi François vient « à Marseille », « pas en France » ?

Des réseaux qu’il sait utiliser, offrant son bras protecteur à ceux qu’il choisit, à l’image de Sabrina Agresti-Roubache. « Je perds un ami précieux, un guide, un confident », glisse la ministre marseillaise de la Ville, « bouleversée ». Tout comme son ancien premier adjoint, Roland Blum, avec qui l’amitié n’a jamais été entamée depuis plus de quarante ans. « Je l’ai eu au téléphone vendredi il allait bien, souffle-t-il. On avait déjeuné ensemble il y a huit jours, c’est vrai qu’il était fatigué, mais sa tête était bien là ». Bernard Deflesselles, un autre de ses proches, ancien député d’Aubagne qui avait récemment partagé la table avec « le maire », se rappelle de « l’orateur d’exception, du débatteur hors norme dont on pouvait compter sur la fidélité. Il était un soutien indéfectible ». Nicolas Pagnol, le petit-fils de l’écrivain, n’hésite pas, lui, à lui imaginer « une place au Panthéon des grands Marseillais. C’est un pan de l’histoire qui s’en est allé ».

À Mazargues, où les voisins restent discrets, parfois surpris de savoir que Jean-Claude Gaudin était né là et y habitait toujours une partie de la semaine, il faut se tourner vers Marie, la gouvernante qui l’a accompagné pendant « plus de vingt ans », lui faisant piqûres et cuisine, pour comprendre l’autre facette du personnage public. « Il était quelqu’un de très gentil, compréhensif, de simple et d’avenant. Je suis choquée et peinée par son décès ». Tout simplement.


les Marseillais émus par la disparition de leur maire

#les #Marseillais #émus #par #disparition #leur #maire

Reprise de l’information dans un style journalistique professionnel descriptif en organisant les idées dans un ordre cohérent avec titres html

Bibliographie :

Carnets de route d’un croisé de la France libre.,Lien sur la fiche de présentation de ce livre.

La révolution culturelle dans la France des Humanistes : Guillaume Budé et François Ier / Préface de Jean Céard.,Description de l’éditeur.

Une histoire criminelle de la France.,Redirection vers la fiche de présentation.

We use cookies to personalise content and ads, to provide social media features and to analyse our traffic. We also share information about your use of our site with our social media, advertising and analytics partners. View more
Cookies settings
Accept
Privacy & Cookie policy
Privacy & Cookies policy
Cookie name Active
Save settings
Cookies settings