La justice désavoue la politique de provocation menée à Villiers-sur-Marne par le Maire et son directeur de cabinet
Certains habitants ne comprennent pas où veut en venir le Maire avec ses provocations. « Il veut mettre la commune à feu et à sang pour se placer en sauveur de la sécurité, mais il oublie que ce sont nous les habitants qui paierons les pots cassés lorsqu’il y aura des émeutes. »
Villiers-sur-Marne, une petite ville du Val-de-Marne, est devenue tristement célèbre pour ses prises de position controversées et ses conflits internes qui pourraient être évités. La municipalité, dirigée par le maire Jacques-Alain Bénisti (LR), fait régulièrement l’objet d’incompréhension pour ses attitudes perçues comme hostiles envers les musulmans et les étrangers. Au centre de ces controverses se trouve Jean-Michel Carigi, directeur de cabinet du maire. L’individu se fait remarquer pour ses prises de position provocatrices alors que la première qualité de sa fonction devrait être la discrétion.
Un Maire en fin de règne sous l’influence de son DirCab
Le maire Jacques-Alain Bénisti serait sous l’influence de son directeur de cabinet, Jean-Michel Carigi. Ce dernier, ancien premier adjoint à la mairie de Marolles-en-Brie, est un personnage central dans les nombreuses controverses entourant la mairie. À Marolles-en-Brie, Carigi a contribué à une fracture au sein de la majorité municipale dès la première année de mandat de la maire Sylvie Gerinte, élue en 2014. Ses intrigues ont fait exploser la majorité, menant à la défaite de la liste de Gerinte aux élections de 2020, où elle est arrivée dernière.
Des Attaques Personnelles et des Conflits aux relents Racistes
Jean-Michel Carigi ne se gêne pas pour critiquer publiquement tel ou tel, comme en témoigne l’exemple de Sébastien Boismaigre, un boulanger de Villiers-sur-Marne visiblement « un peu trop bronzé ». Pour punir le commerçant mécontent d’avoir perdu du chiffre d’affaire suite à des travaux réalisés par la mairie, Carigi n’a rien trouvé de plus surréaliste que de dénoncer sur les réseaux sociaux la qualité des produits de la boulangerie. Cette attaque personnelle a suscité l’indignation des habitants et des opposants politiques, mettant en lumière le manque de réserve et de professionnalisme du directeur de cabinet.
Une Conférence Pro-Palestinienne Annulée
Dans ce climat de tensions, la conférence de Rima Hassan, juriste franco-palestinienne et candidate aux élections européennes sur la liste de La France Insoumise (LFI), a été annulée par un arrêté du maire. Cette décision, justifiée par des risques supposés de troubles à l’ordre public, a été immédiatement contestée par les organisateurs. Le tribunal administratif a tout naturellement suspendu l’arrêté, permettant à la conférence de se tenir comme prévu. Les avocats de Rima Hassan ont salué cette décision qui ne pouvait pas être autre tellement les arrière-pensées de la Mairie étaient évidentes et, en tout état de cause, contre productive pour le maintien de l’ordre public.
Insultes Racistes Couvertes par la Mairie
La mairie de Villiers-sur-Marne est coutumière des entorses au « vivre ensemble » ainsi que des agissements pro-racistes et antimusulmans. Un exemple est celui d’une employée municipale accusée d’avoir proféré des insultes racistes. En décembre dernier, cette employée du centre socioculturel L’Escale a été enregistrée tenant des propos racistes, qualifiant ses collègues de « rebeu de mes deux », « arabes de merde », et « musulmans de merde ». Un élu a dénoncé cette situation lors du conseil municipal, diffusant les enregistrements pour illustrer la gravité des insultes et pointer du doigt l’inaction complice du Maire face à de tels propos tenus par une fonctionnaire de mairie.
En effet, couvrir de tels débordements n’a aucun sens, c’est plus grave que les propos eux-mêmes car cela consiste à verser de l’huile sur le feu et provoquer des réactions face à l’injustice.
Malgré la gravité des faits, la salariée a simplement été changée de service « à sa demande », sans autres sanctions. Jacques-Alain Bénisti a défendu cette inaction en affirmant que la procédure administrative devait céder la place à la procédure judiciaire, une assertion qui n’a trompé personne car les deux peuvent être menées de front. Le Maire, également député, ne pouvait l’ignorer. Là encore, c’est une provocation et une invitation à ce que des actes racistes se multiplient dans la ville. L’inaction de la mairie a été perçue comme un signe de tolérance envers des mots difficiles à justifier dans la bouche d’un agent public.
« Musulmans de m… »
La gestion de Villiers-sur-Marne par le maire Jacques-Alain Bénisti, à la tête de cette ville depuis trop longtemps, et son directeur de cabinet Jean-Michel Carigi est marquée par des décisions controversées et des conflits ouverts malsains pour cette petite ville. On voit l’insécurité et les tensions monter en puissance et des faits de violence sont de plus en plus fréquents. En attisant les tensions raciales et en attaquant personnellement des citoyens, ils créent un climat de division et de conflit permanent. La récente annulation de l’arrêté interdisant la conférence de Rima Hassan par le tribunal administratif est un désaveu clair de leurs méthodes et souligne la nécessité de respecter des principes républicains fondamentaux dans la gestion municipale. La couverture des propos racistes par la mairie et l’inaction face à de tels incidents illustrent une gouvernance problématique, exacerbant les tensions communautaires au lieu de les apaiser.