Baigneurs amateurs, passez votre tour. Vendredi, la Mairie et la Fédération française de natation ont annoncé que les personnes souhaitant se baigner dans la Seine cet été devront passer un test au préalable, comme l’explique l’Agence France-Presse, relayée par BFMTV.

Du 5 juillet au 31 août prochain, trois points de baignade seront accessibles à Paris : à l’île Saint-Louis, dans le centre où s’était baignée la maire Anne Hidalgo l’été dernier, à Grenelle dans l’Ouest, et à Bercy dans l’Est. Lazreg Benelhadj, président de la Fédération française de natation, a indiqué lors d’une visite de presse que ces zones sont des « plans d’eau vivante » nécessitant « davantage de vigilance que dans une piscine ».

À LIRE AUSSI Se baigner dans la Seine : fausses polémiques, vrai succès ! C’est pourquoi 27 maîtres-nageurs seront déployés dans les trois lieux. En amont, ils devront vérifier que chaque baigneur « est suffisamment à l’aise dans l’eau pour pouvoir nager sans aucune aide matérielle », comme une bouée.

Des indicateurs de couleur pour se baigner

Le site de baignade de l’île Saint-Louis et celui de Grenelle ne disposeront pas de fond, contrairement à celui de Bercy, et leur profondeur moyenne sera de 3,50 m. Les nageurs qui auront passé le test avec succès seront identifiés avec un bracelet pour ne pas avoir à le repasser lors de la période de baignade.

À Découvrir

Le Kangourou du jour

Répondre

En parallèle, des sessions d’apprentissage de la nage seront mises en place. Et un poste de secours sera installé sur chaque site avec une capacité d’accueil de 150 à 300 personnes simultanément. Afin d’empêcher les baignades « sauvages » en dehors des lignes de bouées, les dix maîtres nageurs seront tous titulaires d’un permis fluvial leur permettant d’intervenir.

Chaque jour, des indicateurs de couleur (vert, jaune, rouge) indiqueront si l’eau est propre à la baignade. Lorsqu’il sera rouge, la baignade sera interdite. Selon Pierre Rabadan, adjoint aux sports à l’Hôtel de Ville, les premiers tests de la qualité de l’eau début juin sont concluants avec « une seule journée » où l’eau était impropre – « car il avait plu » – en une semaine. L’élu a tenu à rappeler qu’en dehors des trois sites officiels, « la baignade dans la Seine reste interdite ».