Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, était l’invité de Dimanche en politique, le 16 juin. Sur le plateau de France 3, il a affirmé qu’en cas de victoire aux prochaines élections législatives, il serait « le Premier ministre de la raison budgétaire », affirmant qu’il remettrait « de l’ordre dans les rues, mais aussi dans les caisses de l’État ».

Parmi les premières mesures annoncées, le patron du RN a réaffirmé sa volonté de privatiser l’audiovisuel public français si son parti arrive au pouvoir le 7 juillet : « L’ambition que nous avons portée pour la présidentielle reste d’actualité, celle à terme de privatiser l’audiovisuel public pour faire des économies. »

À LIRE AUSSI Pour Macron, les programmes du « Nouveau Front populaire » et du RN « font porter un très grand danger » à l’économie françaisPar ailleurs, Jordan Bardella a aussi assuré sur le plateau de France 3, que le Rassemblement national supprimera la réforme de l’assurance-chômage initiée par Gabriel Attal, précisant qu’il « en a un peu assez qu’on demande systématiquement des efforts toujours aux mêmes ».

« Une opportunité historique » pour le RN

Donné favori dans le scrutin devant le « Nouveau Front populaire » qu’il qualifie d’alliance « assez improbable », le président du Rassemblement national est aussi revenu dans Dimanche en politique sur l’alliance créée avec Éric Ciotti et une partie des élus Républicains à l’annonce de la dissolution. Il explique : « J’ai souhaité tendre la main aux Républicains parce que je pense qu’à droite, il y a plein d’orphelins de ce qu’était la droite pendant très longtemps et qui ne comprennent pas qu’aujourd’hui, sur des sujets aussi essentiels que la sécurité ou l’immigration, nous soyons divisés alors qu’il y a une urgence et que nous avons une opportunité historique de porter nos idées au pouvoir. »