Le Danemark libère Paul Watson, mais sans l’innocenter annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: Le Danemark libère Paul Watson, mais sans l’innocenter
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Une décision extrêmement délicate pour le ministre de la Justice Peter Hummelgaard, chargé du dossier de Paul Watson, emprisonné depuis le 21 juillet au Groenland, territoire autonome danois de l’Arctique, à la demande du Japon : montrer que le royaume scandinave est « un État de droit qui respecte ses engagements internationaux », tout en tenant compte des pressions internationales incessantes et de manifestations de nombre d’ONG, d’artistes et de politiques, notamment en France, réclamant la libération de cet ami des baleines aux méthodes musclées, souvent décriées.
Veillant à ne pas humilier le Japon en libérant facilement son ennemi juré, M. Hummelgaard a pris longuement le temps de la réflexion, trouvant finalement au bout de cinq mois des motifs pour justifier sa décision prise « après une évaluation globale de cette affaire ». « Une affaire qui remonte à plus de 14 ans », celle d’une agression contre un baleinier nippon en février 2010 dans l’Antarctique, rappelle-t-il. Et le point le plus important dans cette manœuvre diplomatique pour sortir de ce guêpier, le Danemark n’a pas obtenu, dit-il, « avec certitude une garantie des autorités nipponnes de déduire la durée de détention au Groenland de Paul Watson de la peine future qui lui sera infligée au Japon pour les faits qui lui sont reprochés ». En outre, « le Danemark et le Japon n’ont pas signé de traité d’extradition », souligne-t-il.
Mais M. Hummelgaard n’a pas blanchi Paul Watson pour autant. Pour preuve, le procureur du royaume et la police groenlandaise lui avaient remis, séparément, en octobre leur enquête sur le cas Watson, concluant que « les conditions étaient remplies pour son extradition ». En effet, pour la procureure en chef de la police du Groenland, Mariam Khalil, le dossier d’accusation du Japon est « solide et la gravité du crime dont est soupçonné Paul Watson laisse peu de doutes sur sa culpabilité ». Pour prévenir tout risque de fuite de l’île de Paul Watson, elle a obtenu à chaque audience l’aval des juges pour la poursuite de son maintien en détention, refusant même que la défense montre une vidéo innocentant le militant écologiste lors de l’agression contre un bateau nippon en 2010 dans l’Antarctique où un membre d’équipage a été blessé, évoquant « une possible manipulation ».
« Une grande surprise et un soulagement »
Face aux prolongations successives de sa détention provisoire depuis son arrestation le 21 juillet, Paul Watson était persuadé qu’il allait être envoyé au pays du Soleil-Levant, attendant sans beaucoup d’espoir la décision du Danemark sur son sort. L’annonce de sa libération par la police mardi à 8 h 46 a été « une grande surprise et un soulagement » pour cet Américano-Canadien de 74 ans, bête noire de la première nation baleinière dans le monde.
« Si je suis extradé au Japon, je n’en sortirai pas vivant », répétait-il aux médias depuis son arrestation, clamant son innocence et craignant que le petit Danemark ne cède fasse aux pressions d’un grand pays comme le Japon. D’autant que durant son incarcération, ses avocats n’ont jamais réussi à obtenir sa libération, même conditionnelle, refusée à chaque prolongation de sa détention provisoire par les juges du tribunal de première instance de l’île, et confirmée par la cour d’appel au Groenland.
Lenteurs
Critique face à cette affaire qui « traîne depuis près de cinq mois », un des avocats de Watson, Finn Meinel, a salué néanmoins ce dénouement heureux et inattendu. « On peut dire que le ministère de la Justice a été minutieux et a traité ce cas avec sérieux et pragmatisme », a-t-il reconnu.
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Appréhendant un coup de semonce du Japon à la suite de ce refus d’extradition, le ministre danois de la Justice a assuré, dans un communiqué, que « le Danemark ne partage pas l’inquiétude soulevée par certains cercles [les sympathisants de Paul Watson, NDLR] au sujet du système judiciaire nippon et de la protection des droits de l’homme » dans ce pays. « Le Japon est une société démocratique qui respecte les droits humains fondamentaux », affirme-t-il, comme pour tenter d’atténuer la fronde à venir de Tokyo. Mais il n’est pas sûr que ces assurances suffiront à calmer le courroux des autorités japonaises.
En attendant, Paul Watson, « très heureux », a pris la route du retour vers la France pour passer Noël avec sa femme et ses deux enfants. En ayant à l’esprit, dit-il, que le mandat d’arrêt du Japon est « toujours en vigueur » et que le risque d’être attrapé de nouveau « n’est pas exclu ». Mais il n’a pas abandonné sa lutte pour défendre les océans, le « combat de [s]a vie », aime à répéter le fondateur de l’ONG Sea Shepherd (le berger de la mer).
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Bibliographie :
A qui appartient la France ?.,Lien sur la fiche de présentation. A emprunter en bibliothèque.
La France d’après. Rebondir après la crise.,Clique ICI .
Quand Robespierre et Danton inventaient la France.,Description de l’éditeur.