Publié le : 02/10/2023 – 18h00

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Dans le sillage de la visite du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en Ukraine, le 29 septembre, les industriels français ont fait le plein de commandes. Canons César, ponts flottants et drones d’observations, de quoi remplir les carnets de commande. Mais derrière ces contrats, une nouvelle dynamique se dessine. Kiev ne cache pas son ambition d’étoffer sa base industrielle et technologique de défense et invite les industriels occidentaux à produire désormais sur place.

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Demande entendue puisque, Turgis & Gaillard et le groupe Thalès ont ainsi chacun signé un accord avec des sociétés ukrainiennes pour co-développeur des drones. La société Vistory installera un centre d’impression 3D pour y produire des pièces de rechange. Nexter a également passé un contrat avec une entreprise ukrainienne pour assurer la maintenance des canons Caesar et des blindés AMX 10.

Plusieurs fabricants européens souhaitent produire en Ukraine

Les Français ne sont pas l’exception, puisque l’allemand Rheinmetall souhaite implanter en Ukraine au moins une usine d’engins blindés. Le britannique BAE Systems, lui aussi, veut produire sur place des canons légers. Et récemment, Kiev et Stockholm ont indiqué avoir trouvé un accord pour produire des véhicules de combat d’infanterie…

Dans les prochains mois, l’Ukraine pourrait passer d’importateur au centre de production d’armement. La route sera longue, mais le mouvement est enclenché.

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